Vignoble de Bordeaux

Découverte du vignoble de Bordeaux

Bienvenue dans le plus grand et le plus ancien vignoble de vins fins du monde

• 113 000 hectares

• 2 000 ans d’histoire

• 57 appellations

Situé sur le 45ème parallèle, exactement à mi-chemin entre le Pôle et l’Equateur, la région de Bordeaux jouit d’un climat océanique tempéré.

L’influence d’un courant marin chaud, le Gulf Stream, réchauffe et régule les températures de la région.

Par ailleurs, l’écran formé par la forêt de pins protège le vignoble des vents de l’Atlantique.

Ainsi le climat bordelais offre de beaux étés ensoleillés, de beaux automnes, des hivers aux rares gelées et des printemps relativement humides : très exactement les conditions requises pour un vignoble d’exception.

 

Histoire du vignoble de Bordeaux

 

Le vignoble bordelais c’est 20 siècles d’histoire

Depuis le XIIème siècle, on connaît toutes les grandes dates du vignoble bordelais. Avant le XIIème siècle, par contre, on sait fort peu de choses sinon que l’origine de ce vignoble est liée à l’introduction, au 1er siècle, d’un nouveau cépage : le « Biturica ». Adapté au climat bordelais, ce cépage est l’ancêtre des Cabernets.

• 12ème siècle

Début du commerce entre Bordeaux et les îles Britanniques ; l’Aquitaine appartient alors au Royaume d’Angleterre.
A cette époque les expéditions se font par tonneau de 900 litres ; cette capacité deviendra l’unité de volume internationale pour le jaugeage des navires.

• 17ème siècle
De nouveaux clients importent les vins de Bordeaux. Parmi eux, les Hollandais s’intéressent aussi à l’eau-de-vie.
Les Bordelais fournissent alors, en plus des traditionnels « Clarets », des vins blancs secs et doux destinés à la distillation.

• 18ème siècle

La « High Society » londonienne met à la mode la consommation des vins fins. Les exportations se développent vers les îles d’Amérique.
C’est aussi à cette époque qu’apparaissent les premières bouteilles bouchées et scellées en remplacement des tonneaux.

• Milieu 19ème siècle

Une terrible maladie frappe le vignoble bordelais : l’oïdium. Une fois conjuré ce péril avec la mise au point d’un procédé de soufrage, le vignoble girondin connaît une période de grande prospérité.
C’est en 1855 qu’est conçu le premier classement d’une partie des crus de la Gironde.

• Fin 19ème siècle

Une nouvelle maladie, le phylloxéra, dévaste les vignes.
Le vignoble sera sauvé par la greffe de cépages français sur des porte-greffes américains résistant au phylloxéra. Mais le mildiou surviendra aussitôt et ne sera maîtrisé qu’avec la découverte de la « bouillie bordelaise ».

• Début 20ème siècle

Les fraudes et la baisse des prix créent une nouvelle crise.
Pour s’en prémunir, les Girondins participent à la mise au point d’une législation sur l’origine des vins. Celle-ci permet de délimiter les aires d’appellation, excluant, pour le vignoble bordelais, les départements autres que la Gironde.

• Depuis 1936

Les appellations font l’objet de contrôles sur les conditions de production : aire géographique, cépages, rendement, degré, méthode de culture et de vinification. De nouveaux classements sont créés pour les Graves et pour Saint-Emilion.
Aujourd’hui, les AOC représentent 97% de la production bordelaise.